Suite à notre campagne-pétition pour une étude épidémiologique, nous sommes parvenus à arracher aux autorités une étude de zone. Nous avons été admis dans son Comité d’orientation stratégique ainsi que nous l’avions souhaité lors de notre dernière assemblée générale
Un petit point d’étape sur cette belle promesse qu’il va être bien difficile de mettre en œuvre
La première réunion du Comité d’Orientation Stratégique (COS) s’est tenue en visioconférence le 28 avril 2021.
Le COS comprend 5 collèges : administration / industriels / élus / associations / personnes qualifiées, chaque collège étant composé de 5 représentants.
Nous faisons partie avec l’AZDRP, l’association de Gron et la LDH du collège associations, la cinquième association étant la FNE (Fédération Nationale de l’Environnement).
Dans le collège élus, les 2 députées Audrey Dufeu et Sandrine Josso, le sénateur Yannick Vaugrenard, Claude Aufort maire de Trignac pour la CARENE et Maribel Letang Martin adjointe à la santé pour la Mairie de Saint Nazaire. Peut-être avez-vous eu écho par la presse de la « colère » des maires de Montoir et Donges qui ne sont que suppléants ?
Dans le collège industriels : Total, Airbus, Yara, Les Chantiers de l’Atlantique, Le Port autonome.
Au cours de cette première réunion nous avons bien compris que l’État (Sous-Préfet) et la DREAL souhaitaient avoir la main sur le pilotage de l’étude et allaient tout faire pour que le COS ne soit qu’un organisme consultatif.
Nous avons fait, soit le jour de la première réunion, soit par l’intermédiaire d’un espace collaboratif dédié, un certain nombre de remarques tant sur la gouvernance de l’étude, que sur les premières orientations du programme de travail.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus ci-joint deux lettres que nous avons envoyées à la suite de cette première réunion :
- une aux élus du collège élus
- l’autre au Sous-Préfet
qui expriment nos craintes et nos premières propositions tant sur le pilotage de l’étude que sur les conditions à mettre en place au niveau de la méthodologie.
Nous pensons que cette étude de zone doit intégrer réellement tous les paramètres qui permettront qu’elle soit un état exhaustif des différentes pollutions industrielles subies par les habitants de la CARENE.
Depuis la presse à qui nous avons également envoyé un communiqué, a fait part des difficultés rencontrées et les sénateur et le maire (qui jusque récemment pensait toujours que l’alcool et le tabac étaient les principales causes de l’état sanitaire de la population) ont également écrit au premier ministre pour réclamer de réels moyens pour l’étude)
- Fin d’AG sans pot de convivialité, crise sanitaire oblige
À suivre, sachant que cette étude est prévue sur une durée d’au moins 3 ans, voire 5 ! Est que pour Santé publique France elle est un prélude indispensable à une véritable étude épidémiologique qui, si elle est retenue, durera au moins autant.
Combien de victimes des pollutions industrielles auront nous à déplorer d’ici à ses 6 à 10 ans d’études ?
- Lettre au Sous préfet sur l’étude de zone mai 2021
- Lettre aux élus sur l’étude de zone mai 2021